Les réglementations de main-d’oeuvre actuelles et récentes se concentrent sur le bien-être dans l’environnement de travail et que la qualité de l’air intérieur joue un rôle crucial. Par exemple, en Belgique1, l’employeur doits’assurer que la concentration de CO2 dans les salles de travail est inférieure à 900 ppm ou qu’un débit de ventilation minimum de 40 m3/h par personne est maintenu. En outre, l’humidité relative doit être maintenue entre 40 % et 60 % HR.
Dans le lutte contre la COVID-19, la Fédération des associations européennes de CA HT (REHVA) a conseillé d’augmenter la quantité d’air frais entrant et de couper complètement l’air de retour. L’augmentation de la quantité d’air extérieur réduit la propagation de la maladie et accroît le confort des occupants, mais il est important de garder à l’esprit que cela affecte également les systèmes du bâtiment.
Lorsque le système CA HT d’un bâtiment est ajusté pour apporter plus d’air extérieur, les exigences changent.
Les stratégies d’humidification doivent alors être revues et réalignées pour optimiser la qualité de l’air intérieur et l’efficacité énergétique. Ceci est particulièrement vrai lorsque l’humidité relative intérieure joue un rôle significatif dans le soutien de la santé, de la productivité et des processus.
L’info-graphique ci-dessus illustre l’importance d’un niveau d’humidité correct. Les informations affichées sont basées sur la recherche scientifique internationale (O.M. Sterling, 1986 ; et NIOSH, 2013).
1 Entre autres, l’arrêté royal du 2 mai 2019 visant à modifier le Codex sur le bien-être au travail concernant la qualité de l’air intérieur dans les salles de travail (publié dans le Staatsblad du 21/05/20) ; l’arrêté royal du 25 mars 2016 visant à modifier l’arrêté royal du 10 octobre 2012 et fixant les exigences générales de base auxquelles les lieux de travail doivent satisfaire (publiés dans le Staatsblad du 14/04/16).